Ce post est écrit à la bibliothèque municipale de Couronnes, la mairie de Paris a couvert cette bibliothèque (comme celle de la goutte d'or) par le réseau wifi.
Les responsables de la bibliothèque ont bien fait d'installer une grande boite multiprise pour permettre aux internautes de connecter leur ordi à l'électricité ce qui n'est pas le cas pour pas mal de bibliothèques parisiennes. Merci beaucoup à ces responsables.
Je me suis installé prés de la fenêtre pas loin du rayon des livres arabes, au programme de ce jour finir avec le compte rendu d'un article en linguistique (Phonologie et Sciences cognitives). Je doit le remettre à M.Laks ce vendredi...
Sur ma table deux livres, le roman de Nejib Mahfuz (Khan al Khalili) et le recueil poetique de du chilien Pablo Neruda. Né le 12 juillet 1904 et mort le 28 septembre 1973, ce poète a marqué son siècle par ses activités et politiques et littéraires très denses. J'ai connu sa poésie pour la première fois à la Faculté de 9 avril lors d'un meeting à la place rouge(AG en langage syndical; pour l'anecdote l'orateur un étudiant gauchiste très enthousiaste a commencé par salué la foule en lançant un cliché révolutionnaire qualifiant la faculté 9 Avril de Viétnam de l'université...américaine bien sur notre orateur voulait dire tunisienne mais le lapsus a fini par nouer sa langue!!!).
Je me suis toujours méfier de la politique qui s'empare de l'héritage d'un poète pour argumenter son idéologie, elle défigure la beauté même du texte poétique en limitant ses perspectives à des regards socio-économiques...
En lisant aujourd'hui le recueil poétique de Neruda Vingt Poèmes d'amour et une chanson désespérée (Gallimard 1998) j'ai découvert l'interférence très dense de métaphores et de l'univers poétique en général de Neruda avec ceux de Nizar Qabbani et Mahmoud Darwich...
L'Amour
Mais qu'as-tu? Qu'avons-nous?
Que nous arrive-t-il?
Ah! notre amour est une corde dure
Qui nous amarre et qui nous blesse
et qui, si nous cherchons
à sortir de notre blessure,
à nous détacher l'un de l'autre,
ajoute un nouveau noeud.
Les responsables de la bibliothèque ont bien fait d'installer une grande boite multiprise pour permettre aux internautes de connecter leur ordi à l'électricité ce qui n'est pas le cas pour pas mal de bibliothèques parisiennes. Merci beaucoup à ces responsables.
Je me suis installé prés de la fenêtre pas loin du rayon des livres arabes, au programme de ce jour finir avec le compte rendu d'un article en linguistique (Phonologie et Sciences cognitives). Je doit le remettre à M.Laks ce vendredi...
Sur ma table deux livres, le roman de Nejib Mahfuz (Khan al Khalili) et le recueil poetique de du chilien Pablo Neruda. Né le 12 juillet 1904 et mort le 28 septembre 1973, ce poète a marqué son siècle par ses activités et politiques et littéraires très denses. J'ai connu sa poésie pour la première fois à la Faculté de 9 avril lors d'un meeting à la place rouge(AG en langage syndical; pour l'anecdote l'orateur un étudiant gauchiste très enthousiaste a commencé par salué la foule en lançant un cliché révolutionnaire qualifiant la faculté 9 Avril de Viétnam de l'université...américaine bien sur notre orateur voulait dire tunisienne mais le lapsus a fini par nouer sa langue!!!).
Je me suis toujours méfier de la politique qui s'empare de l'héritage d'un poète pour argumenter son idéologie, elle défigure la beauté même du texte poétique en limitant ses perspectives à des regards socio-économiques...
En lisant aujourd'hui le recueil poétique de Neruda Vingt Poèmes d'amour et une chanson désespérée (Gallimard 1998) j'ai découvert l'interférence très dense de métaphores et de l'univers poétique en général de Neruda avec ceux de Nizar Qabbani et Mahmoud Darwich...
L'Amour
Mais qu'as-tu? Qu'avons-nous?
Que nous arrive-t-il?
Ah! notre amour est une corde dure
Qui nous amarre et qui nous blesse
et qui, si nous cherchons
à sortir de notre blessure,
à nous détacher l'un de l'autre,
ajoute un nouveau noeud.
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