jeudi 25 février 2010

لينا تتعرض للحجب

لا يعرف نشاط عمار 404 الكلل و الملل فبعد حجب مدونة طارق الكحلاوي جاء الدور على افكار المدونة المشاغبة لينا بن مهني لكي تتيه وتضيع نوت فوند
اضم صوتي الى اصدقائي المدونين المتضامنين مع لينا التي اتشرف بانها تنحدر من نفس الوسط الجربي المتعدد الخلفيات الذي انتمي اليه و برغم اختلافي الكبيرمع بعض ما تكتبه و الاختلاف لا يفسد للود قضية فانني اغبطها لحماسها وحركيتها الكبيرين عبر الفضاء الافتراضياعتقد ان وسوسة عمار ستزيد من شكيمة بنت الزهراء ولن تقعدها عن فعل الكتابة

jeudi 18 février 2010

Qu’est ce qu’un Jerbien en 2010 ?

C’est à cette question que je vais tenter d’apporter des parcelles de réponse, à mon sens, ouverte. Je suis probablement « contaminé» par le débat sur l’identité nationale en France qui prend fin ces jours-ci, ou peut-être c’est à cause de la mosaïque très branchée des groupes sur facebook se définissant par rapport à Jerba ; des plus régionalistes à la limite du fascisme (comme noms) Jraba safyin (Jerbiens purs !!!) à la forme la plus light Les Fans de Jerba (Jerba sous forme d’hobby ou d’une adoration nostalgique), qui m’a laissé perplexe vis-à-vis de cette énigmatique adjectif qualificatif « Jerbien ».

Ma réponse mêle le subjectif au visionnaire ; elle essaie de comprendre le passé et de justifier les choix de l’avenir. Ma définition est sélective ; elle chercher à faire animer la dialectique des valeurs entre le local et l’Universel. Je serai sur le qui-vive par rapport aux mots. Des mots causent des fois des maux.

J’appellerai le conventionnel mot singulier d’identité par un groupe nominal étendu : subjectivité collective. Je reprends ici l’appellation de mon directeur de thèse qui considère l’identité comme un mot appartenant à l’arsenal conceptuel de l’ethnologie coloniale ; il s’agit d’une ethnologie imitative de la démarche expérimentale des sciences exactes qui considérait l’homme comme étant un objet d’étude semblable aux objets de la nature. Or l’homme évolue par rapport à une objectivité (les lois de la physique par exemple) et surtout par rapport à une subjectivité (la liberté par exemple).

L’appellation me semble adéquate dans ce contexte de définition parce qu’elle englobe la complexité de la question de l’appartenance de l’individu dans nos sociétés à un dénominateur commun collectif.

Le Jerbien est un homme libre

Appartenir à la subjectivité jerbienne c’est tout d’abord appartenir à une culture insulaire.

C’est la culture de la résistance vis-à-vis à la domination externe ; l’exemple de la résistance anglaise face aux Nazis illustre cette culture. Jerba a su résister face aux troupes espagnoles et Turcs à l’époque médiévale grâce à ce facteur structurel de l’insularité.

La culture de l’insularité est aussi celle de l’autonomie. Le jerbien aspire à l’autosuffisance. L’autonomie donne un sens plein au mot liberté pour le Jerbien ; c’est la liberté de choisir (résister) pour pouvoir décider (transformer le monde).

Le Jerbien gère-bien

Le jerbien appartient à un espace méditerranéen, centre du monde antique, il est imprégné par la culture de la mer (l’orientation, la gestion du risque…) et des traces des activités commerciales des comptoirs carthaginois et artisanales des grecs (la poterie à tour à Guellala). Il est dévoué au travail par contrainte structurale certes mais aussi par volonté de devenir un maître (au sens hégélien).

Le Jerbien appartient aussi à un espace semi-désertique plat où la gestion de l’eau est stratégique ; il a construit des citernes d’eau partout pour maximaliser la collecte d’eau de la pluie. Le jerbien est quelqu’un qui gère bien ses ressources naturelles.

L’absence de montagnes l’oblige à affronter les dangers sans se cacher. C’est pour cette raison que l’espace insulaire est géré d’une manière lié aux enjeux de la menace ; les mosquées jerbiennes de la cote ont à la fois une fonction cultuelle et une fonction de contrôle du rivage.

C’est un paysan par excellence. Jerba a résister à la culture des villes au mois jusqu’au XVI siècle. Il est bien enraciné dans les valeurs anthropologique de la paysannerie ; égalitarisme (l’habitat et le vêtement du jerbien est le même pour toutes les catégories sociales), modestie, solidarité et patience (bien gérer les saisons, le temps).

La Jerbienneté est une subjectivité collective plurielle

Il n’y a pas de légitimité d’autochtones à Jerba. Tout le monde vient d’ailleurs. C’est pour cette raison que Jerba a su garder des spécificités culturelles et historiques que d’autres régions du Maghreb n’a pas pu conserver. C’est l’île de l’arc en ciel doctrinal musulman ; des ibadhites (wahabites et khalfites), des malékites et des hanafites, des soufis ont a les traces des mosquées ; l’île n’étouffe pas les idées et les croyances. Les hébreux trouvent à Jerba un espace vie et d’épanouissement. Pareille pour les chrétiens des deux tendances catholique (romaine) et orthodoxe (bysantine), leurs églises témoignent de cette présence. A Jerba cohabite un monothéisme pacifique authentique.

Le Jerbien est sans doute contre l’unicité culturelle. Il vit au sein d’une diversité culturelle due aux mouvements permanents de l’immigration humaine. L’île comme l’a remarqué pertinemment Slahdinne Tlati est un espace refuge pour les populations persécutées du continent.

Le marché linguistique à Jerba nous propose des biens symboliques très variés ; le berbère, l’hébreu, l’arabe avec toutes ses variétés.

L’expression très marquée d’une appartenance à une certaine jerbienneté chez beaucoup de Jerbiens est de l’ordre de l’ignorance. Des dichotomies maladives comme jerbi/arbi ou mazegri (immigré) dévoilent à la fois les perturbations face aux changements structurels démographiques que connaît l’île depuis l’avènement du tourisme de masse (immigration d’une main d’œuvre pauvre mise à la marge dans des refuges (maljaa) et surtout à la défaite idéologique du fond anthropologique jerbien face au système de caste de la société de consommation (concurrence des richesses, application du schéma citadin de l’habitat dans un contexte paysan, volonté de consommer de faire épanouir la notion du plaisir : une notion en opposition avec autonomie et l’autogestion).

dimanche 14 février 2010

كيف ينبت الاسلام بين مفاصل البرازيل؟


من الأخبار التي أثثت الصفحة الثانية لجريدة الفيغارو الفرنسية مقال حسب اعتقادي من الأهمية بمكان تعرضت فيه لمياء

لوللو لضاهرة انتشار اسلام لدى بعض الشرائح الأجتماعية البرازلية يعود انتشار الأسلام حسب كاتبة المقال الى أسباب هيكلية من قبيل قابلية سود البرازيل الى غور عمقهم الانتربولوجي بحثا عن تتبع الخطوات الروحية لأول افواج العبيد السود القادمة من أفريقيا المعتنقة لأسلام أمبرطورية مالي و المشحونة في قوارب المسيحية الراديكالية القادمة غازية للعالم الجديد نفس هذه المسيحية التي أبادت ما تبقى من حضارة المايا كانت تعتبر أصلي أمريكا كشبه بشر تعيش اليوم مخاضا عميقا عبر حركة تيولوجيا التحرير التي يقودها رجال دين بغية اصلاح النظام الكنسي المهيمن المتدثر بعباءة الهرمية و المنهزم تارخيا أمام مصداقية المشروع العلمي المغير للعالم و القادم من ثنايا أوروبا النهضة

تعيش أمريكا اللاتنية تجاذبا صارخا بين سلحفاتية التغيير الكاتوليكي القديم للعالم و لمحية بصر حركة تيولوجيا التحرير التي استوعبت رهانات اللحظة المعاصرة بضمها لمطالب الحركة الاجتماعية و عملها على استقلالية قرارها بعيدا عن انجلية الحركة البروتستنتية الأمريكية التواقة الى أشكال التبشير و المحتفية بالنظام الرأسمالي المتهالك أو عن الحركة الكاتولكية المحتفية بالفقراء السابقين الى جنة الخرة و الراعية لبقاء هيمنة الطبقات الغنية كرسم الاهي محكم التخطيط و سابق الاضمار

في هذا المناخ يترعرع أسلام جديد غير مختلط بأفواج" الترك" القادمين من أرض الشام ينشأ اسلام كشكل جديد لحركة تيولوجيا التحرير ينمو في أحضان الطبقات المفقرة الباحثة عن عدالة أرضية و شكل أسلم للترابط مع اللة بدون وساطة مؤسسات أو أشخاص و لعله حسب تقديري ذلك الاسلام المتبقي في نفوس الهوية الجمعية لؤلائك المسلمين المتخلين قسرا عن ديانتهم في بدايات القرن الخامس عشر لصالح دين أقل تطورا حضاريا ساعتها الذي يخرج من تحت الرماد في أشكال متعددة

ترى صاحبة المقال أن تاثير أحد المسلسلات التلفزية اضافة الى أحداث الحادي عشر من سبتمبر كانت وراء ضهور التدين السلامي بالبرازيل و كأنني بها تعيد طرح الأشكالية المقلوبة بفعل نسبيتها و هي الى أي مدى تأثر وسائل الاعلام في تطويع التوجه الديني؟

samedi 6 février 2010

Solidaire avec Tarek Kahlaoui contre l’arbitraire de la censure en Tunisie.

Sans doute, notre Ammar National est une incarnation typique de la psychologie tunisienne. La notion du « kif » est fondamentale pour faire un bon travail pour le tunisien. On décline même le mot jusqu'à arriver à un nom d’agent « kayyafji » celui qui fait son travail avec le « kif », le « kif » tunisien a des ailes « tar el kif ». C’est une notion constructrice de la psychologie tunisienne du travail ; c’est l’arbitraire.
Prenez l’exemple de la récente censure du blog de notre ami Tarek Kahlaoui, essayez d’avoir une explication rationnelle, certainement vous n’allez pas en trouver une seule. Aucune explication hormis l’arbitraire.
Dommage qu’une fois de plus nous allons perdre de l’énergie vaine à condamner, à se solidariser pour le smig des libertés fondamentales ; le droit d’expression. Mais du moment que les choses n’ont pas évolué par rapport à cette question de la censure on est contraint à mettre entre parenthèses notre contexte historique (on est bel et bien en 2010 mais on n’a pas résolu encore des problèmes de l’ère industrielle !!) et de batailler pour élargir au maximum le champs des libertés en Tunisie en défiant cette censure par les divers moyens technologiques.
Tarek est un vrai écrivain, il a, selon ses propres mots, « doudet lektiba » (besoin inné d’écrire), il reprendra certainement son activité blogosphérique avec beaucoup d’énergie et d’audace. J’éprouve toujours le même plaisir en lisant ses pertinentes analyses et ses exhaustifs commentaires et j’attends qu’il poursuive son bonhomme de chemin.

vendredi 5 février 2010

من ذكريات الجامعة لا لسجن الطلبة لآرائهم

دخلت خريف 1999 كلية 9 أفريل شاهرا حبي باحثا عن ذاك الفضاء الجامعي الذي تسمع فيه الكلمة الحرة و تخرج السياسة فيه من عباءة اللغة الخشبية. سربون الجامعة التونسية حيث درس ميشال فوكو و رولان بارت كانت كذلك بعبق تاريخها الطويل في البحث العلمي تستميلني لأنني لا أحب المؤسسة الحديثة التكوين و أجد راحة غريبة داخل الجدران القديمة التي أخدودت بفعل الزمن. دخلت 9 أفريل عقب انتخابات تلك السنة و قد أفرج عن طلبة ينتمون الى تيارات سياسية مختلفة. كانت المعلومات التي استقيتها من الأعداد الكثيرة من مجلتي المغرب العربي و حقائق لسنوات 1988/1991 غير محينة فاتحاد العام لطلبة تونس كان في اعتقادي نقابة قوية يقرأ لها ألف حساب أمينها العام سمير حمودة.
غير أنني فجئت بأنني لم أكن بعيدا عن الخزمة فالأطراف السياسية هي نفسها التي مازلت تنشط داخل الحرم الجامعي و كأنها حنطت بعضها أندثر و البعض الاخر ينشط بشكل عرائضي. غير ان اتحاد الطلبة لم يعد سوى شقف يتنافس عليه المتخاصمون من أجل ملئه بالسوائل الأديولوجية,
بداية من شهر نوفمبر بدأت تتوضح التلوينات السياسية بين أشياع اليسار بين أصحاب الاجتماعات العامة المرخص لها و بين أصحاب الاجتماعات العامة الاخرى تنطلق الأجي داخل الساحة الحمراء أو بجانب مقهى الكلية على اثر تصفيق من مجموعة من الطلبة التي تترك المجال لخطيب مفوه ينهال بنقد لاذع للسلطة متوعدا حينا ساخطا احيانا مستشهدا بفقه اليسار تقف فاغر الفاه أمام هذا المتحدي و أنت الذي لم تقرأ او تسمع بهكذا نقد الا عبر قنوات المعارضة التلفزية
شيئا فشيئا يزيل عنك العجب و مع مرور الوقت و بقربك من هؤلاء الشباب الطالبي المناضل تفهم مدى جدية الخطر المحدق بهم فمنهم من أتم جزأ كبيرا من دراسته داخل السجن ومنهم من تعرض لأمراض خطيرة لآ لشيء سوى انهم صدعوا بأرائهم داخل وسط عام لم تعد تهمه السياسة بقدر ما تهمه مشاكل اليومية.
مازلت صور عالقة بعد عشر سنوات لذلك الشاب الخطيب الهزيل القوام المتألم جراء أوجاع كليته وهو يذكر باسلوبه المتفرد قصة آحر خلفاء بني أمية وهم يعبرون النهر هربا من بطش العباسيين حتى يعيد الى اذهان خصومه السياسين ما وقع له جراء تهاونهم
تمر الأيام وتبقى ذكرى الجامعة التونسية مرسومة لفرادتها في شكل كلمات : كتلة عائلة وطنية بوكت قوميون... أو في شكل صور لساحة مستطيلة الشكل جمعت في أرجائها متناقضات المجتمع التونسي في أجمل أشكله شكل الشباب الحائر المنتفض الخامل المقموع الحالم المستكين التقدمي المحافظ...
لا لسجن الطلبة لأرائهم حتى تبقى الجامعة فضاءا حرا بعيد عن التمييع و التسطيح الذي تعيشه الأجزاء الجامعية الاخرى و حتى تظل الحركة الطلابية مساهمة في الاستقلال الوطني الثاني.