Je suis allé la semaine dernière à deux reprises voir l'exposition organisée par l'Institut du Monde Arabe (IMA) pour les phéniciens. Une trés intéressante exposition dans laquelle on découvre les contributions de ces commerçants de l'Antiquité. La commercialisation de l'écriture, l'invention de l'alphabet... Une petite partie de l'exposition a été consacré à Carthage. Je n'ai pas vu de documentaire sur la destruction de cette cité par Rome. Ambiance soft. Une lecture artistique de l'histoire. Nonobostant la célébrité des ateliers de Meninx à Jerba en tant que producteurs phares de la pourpre en Méditerranée, l'île des Lotophages était absente de la partie consacrée à l'industrie du pourpre. J'ai appris que la ville de Tyre produisait le pourpre basta.
:Djerba, l’actuel site archéologique de Meninx au sud-ouest de l’île est une cité punique. Cette cité a contribué à la production industrielle de la teinture pourpre à Carthage.Le naturaliste Pline l’Ancien disait à propos de cette activité économique « La pourpre la plus estimée est en Asie celle de Tyr, en Afrique celle de Meninx et de la côte Gétule de l’Océan ; en Europe, celle de Laconie »[1]. D’autres témoignages ont montré l’importance de la pourpre dans l’économie de l’île à l’époque antique ; nous trouvons dans la Notitia Dignitatum (document du IV s apr.J.C) une classification des comptoires de Girba comme étant des contrôleurs de toute la région de la Tripolitaine : procurator bafii Girbitani, provinciae Tripolitanea
[1] Plin, nat, IX, 126.
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