"Il y a trente ans, quand je jouais avec l'équipe de France, La Marseillaise était sifflée sur tous les terrains. Mais à l'époque, les politiques ne s'intéressaient pas au football et ça ne choquait personne. Aujourd'hui, c'est devenu une obligation pour un homme politique, en fonction de son étiquette, de se positionner. Une fois encore, le football est pris en otage par le monde politique car cette histoire de sifflets est devenue une affaire politique qui n'a rien à voir avec le sport.
Je ne vois pas dans les sifflets qu'on a entendus au Stade de France un manque de respect ou une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d'un soir, en l'occurrence l'équipe de France, que l'on veut battre. Dans d'autres occasions, je suis certain que les mêmes jeunes qui ont sifflé La Marseillaise, mardi soir, chantent l'hymne national quand l'équipe de France dispute un match de l'Euro ou de la Coupe du monde."
Je ne vois pas dans les sifflets qu'on a entendus au Stade de France un manque de respect ou une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d'un soir, en l'occurrence l'équipe de France, que l'on veut battre. Dans d'autres occasions, je suis certain que les mêmes jeunes qui ont sifflé La Marseillaise, mardi soir, chantent l'hymne national quand l'équipe de France dispute un match de l'Euro ou de la Coupe du monde."
Michel Platini, président de l'Union européenne de football (UEFA) et ancien capitaine de l'équipe de France
Le Monde le 17/10/2008.
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2 commentaires:
Les mauvais comportements d'autrefois étaient inexcusables également. On peut manifester son soutien à son équipe sans pour autant insulter l'autre, les autres. Ils n'ont qu'à prendre modèle sur les rugbymen et se rappeler de ce mot essentiel à l'esprit sportif : "fairplay".
ايه ...بردتلي شوية على قلبي يا وليد ... أما مازلت نغلي و مش لاقي باش نبدى باش نطرح الحكاية
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